Une plante indigène est présente historiquement dans une région écologique pendant très longtemps, assez longtemps pour que les animaux et autres êtres vivants aient développé des relations très complexes dont on ignore souvent le portrait complet.

Au contraire, les plantes exotiques ou non-indigènes sont arrivées ici il y a moins d’un millénaire. La plupart des plantes exotiques ne nourrissent que très peu d’espèces locales d’animaux.

Les plantes aggressives peuvent dominer un écosystème ou même votre cour par leur nature propagatrice. Mais cela n’est pas nécessairement négatif pour l’écosystème, si la plante est indigène.

Les plantes naturalisées sont des plantes exotiques (non-indigènes) présentes dans une région altérée par les humains. Elle n’a pas besoin de l’aide humaine pour pousser, mais reste moins aggressive que les plantes envahissantes et donc ne domine pas les écosystèmes complètement.

Dans le cas des plantes envahissantes, toutes aggressives et exotiques, elles tendent à dominer un écosystème en se propageant par racines, rhizomes et / ou par graines. Par exemple, le poirier de Chine (Pyrus calleryana) est reconnu pour se propager très souvent par les oiseaux qui mangent ses fruits. Consultez votre conseil local d’espèces envahissantes pour une liste des plus prévalentes dans votre région.

Connues soit comme «arbres» ou «buissons», les plantes ligneuses tirent leur nom de la lignine, qui veut simplement dire du “bois”. Certaines plantes, comme le thé des bois (Gaultheria procumbens) sont toutes petites mais ont quand même des structures ligneuses, ce qui les place sous la catégorie de «buissons».

Les plantes herbacées sont soit vivaces ou annuelles. Quand une plante est vivace, le système racinaire survit à l’hiver chaque année et repoussera l’an prochain jusqu’à la mort de la plante. Cela dépend parfois de la nature de la plante, parfois du climat. Par exemple, l’impatiente du cap (Impatiens capensis) est considérée annuelle, indigène à la forêt Acadienne-Wabanaki et parfois aggressive puisqu’elle se sème elle-même avec de nombreuses petites graines.

Une plante écotypique est une plante indigène qui fait partie d’une population présente à un endroit depuis très longtemps. Les régions écologiques sont utilisées pour déterminer si une plante est écotypique. Cela a donc rapport à la génétique de la plante, et constitue un degré supplémentaire au fait d’être indigène. Deux plantes d’une même espèce peuvent être indigène à un endroit, mais l’une peut ne pas être écotypique si elle provient de très loin.

Les cultivars, ou nativars si l’espèce est indigène à la base, sont une variété cultivée d’une plante. Ces plantes disponibles en pépinière ont le nom de la variété entre guillemets (Exemple : Asclepias incarnata ‘Cinderella‘) Elles sont souvent créées pour les humains, pour des raisons utilitaires ou esthétiques. Du côté des animaux comme les pollinisateurs, on ne sait souvent pas si un cultivar sera stérile, déterminant s’il pourra les nourrir ou non.